AI Silk présente les Lead Skin, une nouvelle technologie de gants haptiques pour les casques de réalité virtuelle.
Lead Skin d’AI Silk : gants haptiques VR par électrostimulation
Meta Quest 2 | Quest 3 | | Tous les
La startup japonaise AI Silk spécialisée dans la technologie des vêtements connectés s’apprête à dévoiler des nouveaux gants à retour haptique au CES 2023. Originalité, ils permettent le suivi des mains d’une manière totalement différente de ce que l’on connaissait jusqu’à aujourd’hui.
Sommaire
Caractéristiques et utilisation des Lead Skin AI Silk
Le gantelet pèse environ 380 g, soit le poids des deux manettes du Meta Quest 2, batteries comprises.
Bien que les spécifications techniques, la date ou le prix de ses gants ne soient pas encore connus, la vidéo de présentation fait tout simplement rêver avec ce final typiquement japonais.
On y voit clairement la possibilité de faire de l’activité physique, de la simple action de lever des poids à un entraînement de boxe. Les gants permettent aussi de ressentir le toucher avec cet échange de contact physique entre deux porteurs de Lead Skin.
Mais surtout, les gants sont montrés principalement en utilisation de réalité augmentée, ils seront évidemment un must pour les casques de réalité virtuelle.
Je devrais avoir plus de détails sur les gants haptiques Lead Skin d’AI Silk qui feront leurs débuts au CES 2023, du 5 au 8 janvier.
Une technologie innovante de fibres conductrices dans les Lead Skins AI Silk
AI Silk est une spin-off de l’université de Tohoku qui développe des produits à porter en utilisant sa technologie brevetée pour produire des fibres conductrices lisses, les transformant en électrodes qui peuvent être utilisés pour un certain nombre de choses.
Le nouveau gant haptique baptisé Lead Skin, intègre ces fibres conductrices. Elles permettent :
- Suivre les mouvements des doigts.
- Contrôler les boutons sur le dessus du gant.
- Envoyer des impulsions électriques haptiques pour simuler la manipulation d’objets virtuels pour un retour haptique.
Lead Skin est censé mesurer l’impédance du courant à partir de l’expansion et de la contraction du tissu à l’intérieur, puis, grâce à des algorithmes profonds d’apprentissage automatique, “comprendre les actions prévues à partir des mouvements physiques des doigts des porteurs de gants”.
Des impulsions électriques sont envoyées à la fois à la paume et aux doigts, ce qui constitue une différence choquante par rapport aux bourdonnements haptiques standard des moteurs que nous avons vus dans d’autres gants VR.