SlimeVR Butterfly: trackers ultras fins, confort maximal, autonomie longue, sans base stations, open source pour VR et mocap streaming

SlimeVR Butterfly les trackers améliorés suivi corps entier VR

Depuis l’essor des trackers IMU pour la VR, SlimeVR s’est imposé comme un projet à la fois communautaire et pragmatique. Avec les nouveaux SlimeVR Butterfly, l’équipe pousse l’ergonomie plus loin : un design scindé inspiré des ailes de papillon, une épaisseur inférieure à 7 mm et moins de 12 g par unité. Ce format vise à rendre le suivi corps entier réellement discret, portable et compatible avec le plus grand nombre d’usages, jeu, streaming, capture de mouvement ou création de contenu.

Basés sur la plateforme Smol Slime et des puces nRF basse consommation, ces trackers abandonnent le Wi-Fi au profit d’ESB via dongle 2,4 GHz : moins de configuration, meilleure autonomie et zéro risque d’occlusion par la radiométrie. Dans cet article, je détaille le fonctionnement, la tenue en main, les spécifications techniques connues à ce stade, les usages recommandés et mes premières impressions pour vous aider à décider si ces petits papillons sont le bon choix pour votre setup.

☀️ Design et ergonomie : pourquoi le format « butterfly » change la donne

Le point le plus visible et immédiatement utile des SlimeVR Butterfly est leur architecture split. Plutôt que d’entasser batterie et électronique sur une seule épaisseur rigide, l’équipe place la carte et la batterie côte à côte, reliées par une bande flexible. Résultat : une épaisseur annoncée < 7 mm et une sensation presque plate sur la peau. Concrètement, cela réduit les points de pression lorsque vous vous asseyez, vous allongez ou portez des vêtements ajustés. Pour le suivi full-body, le confort est primordial car vous garderez ces petits modules collés au corps pendant plusieurs heures.

Le poids annoncé, < 12 g par tracker, permet aussi une fixation simple : velcro, sangles fournies, clips ou même silicone adhésif selon vos préférences. Le dos est adapté au système hook-and-loop (Velcro), ce qui facilite la pose et le retrait; des straps sont inclus pour les montages classiques sur chevilles, tibias, cuisses ou poitrine. La flexibilité entre les deux moitiés permet une meilleure adaptation aux courbes du corps, limitant les décollements intempestifs lors de mouvements amples.

L’utilisation d’un petit boîtier en polycarbonate injecté assure une finition propre et durable sans alourdir l’ensemble. Le choix d’un port USB Type-C finalisé (annoncé) simplifie la charge et le hack matériel. Pour le joueur mobile, streamer ou le petit studio de mocap, ces améliorations ergonomiques réduisent la sensation d’« accessoire gênant » pour faire passer le suivi d’un outil ponctuel à un usage quotidien. En bref, le design papillon n’est pas qu’un gimmick esthétique : il adresse un problème concret d’ergonomie que nombre d’IMU plus épais ou plus lourds n’ont pas résolu.

♻️ Caractéristiques techniques et architecture : ce que l’on sait

Les SlimeVR Butterfly Trackers reprennent l’héritage Smol Slime en remplaçant les puces Wi-Fi par des nRF basse consommation et la technologie ESB (Enhanced ShockBurst) pour la liaison radio. Ce choix réduit sensiblement la consommation énergétique par rapport aux versions basées sur ESP32 tout en nécessitant un dongle USB 2,4 GHz pour centraliser les paquets. Chaque tracker mesure la rotation absolue via un IMU et émet ses données à la SlimeVR Server, qui corrèle ces rotations aux proportions de votre corps pour reconstituer des positions.

Spécifications annoncées et attendues : taux d’update 100-140 Hz, autonomie > 24 heures avec batterie ~100 mAh, portée supérieure à 10 m grâce à une antenne optimisée et une carte dédiée. Les trackers supportent les mises à jour OTA du firmware, et la compatibilité logicielle est large : SteamVR, OSC, VMC, BVH, OpenXR, et intégrations directes pour VRChat, Resonite, Chillout VR, LIV, etc. Le signal ESB permet de limiter la latence (<15 ms annoncée) et d’éviter les tracas liés au Wi-Fi domestique.

Autres éléments importants : port USB-C pour charge & hacking (design final), LED RGB de statut, station de charge optionnelle, et la possibilité d’utiliser jusqu’à 10 trackers avec un seul dongle. Enfin, l’approche open source (licences MIT & Apache 2.0) facilite l’audit, le développement d’outils tiers et le DIY, ce qui est un vrai plus pour les utilisateurs techniques qui souhaitent personnaliser ou réparer leur matériel.

♀️ Performance et spécificités : suivi, latence et gestion du drift

Les trackers IMU ont des forces et des limites. Ici, SlimeVR mise sur une combinaison logicielle et matérielle pour maximiser ce qui est possible sans caméras. La plateforme SlimeVR Server intègre des algorithmes propriétaires et communautaires tels qu’Autobone, Stay Aligned!, Joint Constraints, Foot Plant et Anti-feet sliding. Ces systèmes atténuent les effets du yaw drift,  phénomène naturel des gyroscopes en proposant des resets simples et des outils de calibration avancés.

En pratique, la qualité de suivi dépendra de plusieurs facteurs : nombre et placement des trackers, configuration de vos proportions dans le serveur, et scénarios d’usage (mouvements lents vs mouvements explosifs). Les fréquences élevées annoncées (100-140 Hz) assurent une restitution fluide pour la plupart des usages VR et streaming. La latence annoncée < 15 ms est bienvenue pour le gameplay exigeant; combinée aux optimisations de la pile réseau ESB et au dongle à faible latence, ceci rend les Butterfly adaptés aux interactions rapides.

Les avantages concrets : pas d’occlusion (pas de base station/ caméras), adaptabilité à des espaces réduits, longue autonomie permettant des sessions prolongées et une intégration simple avec les workflows de mocap amateur (export BVH, intégration Unreal/Blender). Les limites restent celles des IMU : la précision absolue en position peut varier (dépend du modèle d’étalonnage et de l’algorithme) et certaines situations extrêmes peuvent nécessiter une post-correction. Globalement, les spécificités logicielles de SlimeVR donnent des outils pour limiter ces défauts et obtenir des résultats convaincants pour la majorité des usages.

⚖️ Pour qui et comment les utiliser : plateformes, compatibilité et cas d’usage

Les SlimeVR Butterfly s’adressent à un public large : joueurs VR cherchant le confort pour du full-body, streamers et créateurs d’avatars, studios d’animation amateurs, makers et bricoleurs hardware. Grâce à la compatibilité multi-protocoles (SteamVR, OSC, VMC, BVH), ils s’intègrent aussi bien dans les sessions sur PC que pour des configurations standalone comme Quest 2/3 via Shadow ou d’autres ponts de tracking.

Liste non exhaustive d’usages idéaux :

• VRChat & social VR : avatars full-body plus expressifs.
• Streaming & LIV : animation d’avatar en direct.
• Motion capture amateur : prise de mouvement pour Blender ou Unreal.
• VTubing : mapping via OSC/VMC vers VSeeFace, Warudo, VNyan.
• Jeux supportant FBT : Blade & Sorcery, Dance Dash, Zenith et autres.

Compatibilité matériel et OS : SlimeVR Server fonctionne sur Windows, macOS, Linux, Android et iOS; la connexion passe par un dongle USB 2,4 GHz quand vous êtes sur PC. Les trackers sont reconnus sans driver particulier ; l’expérience « plug & play » est pensée pour réduire la barrière d’entrée. Si vous voulez utiliser les trackers en standalone (Quest), il faudra parfois recourir à des solutions de pont réseau ou Shadow selon l’usage. Pour les développeurs, l’approche open source facilite l’intégration dans des chaînes de production personnalisées.

⚔️ Prix, disponibilité et où acheter

Au moment où cet article est rédigé, SlimeVR publie les informations produit en vue d’un lancement via campagne ; certaines spécifications et le prix final peuvent encore évoluer. Les éléments confirmés incluent la présence d’un dongle fourni (support jusqu’à 10 trackers), une station de charge optionnelle et une garantie fabricant de 2 ans. Le modèle économique de SlimeVR mise sur un prix au tracker compétitif face aux alternatives propriétaires, ce qui rend la solution attractive si vous cherchez une installation complète à moindre coût.

Où acheter : les ventes seront annoncées sur le site officiel SlimeVR, les pages communautaires (Discord, Reddit) et via les revendeurs partenaires qui apparaîtront lors du lancement. En l’absence d’un prix définitif communiqué ici, il faudra vérifier le tarif au moment de la mise en vente ; pensez à convertir les prix selon votre devise. Pour l’Europe, prenez en compte les frais de port et la TVA lors de l’achat international. Enfin, si vous achetez une version DIY ou des composants Smol Slime via GitHub/communauté, les coûts matériels peuvent être encore plus bas, mais demandez-vous si le temps et la compétence requise en valent la peine.

❗ Fiche technique simplifiée SlimeVR Butterfly

✍️ Premier avis et synthèse

Comparatif trackers full body tracking VR 2025/206

Les SlimeVR Butterfly sont des trackers IMU open source au design split, pensés pour maximiser confort et portabilité. Moins de 7 mm d’épaisseur et 12 g par pièce, ils se fixent avec velcro ou straps et promettent plus de 24 heures d’autonomie grâce à des puces nRF basse consommation. Remplaçant le Wi-Fi par une liaison ESB via dongle 2,4 GHz, ils visent une latence réduite et une portée de plus de 10 m. SlimeVR Server assure la cohérence des données avec des outils logiciels avancés pour limiter le drift et améliorer la restitution.

Compatibles SteamVR, OSC, VMC et BVH, ces trackers conviennent aux joueurs VR, streamers, vtubers et amateurs de mocap qui recherchent une solution ouverte, évolutive et confortable. La finalisation du design et le tarif seront confirmés au lancement ; surveillez le site officiel et la communauté Discord pour les annonces.

💡 FAQ rapide : 8 questions / réponses

1. Qu’est-ce que SlimeVR Butterfly ? Ce sont des trackers IMU open source au format split, conçus pour le suivi full-body en VR et mocap.
2. Fonctionnent-ils sans base station ? Oui, ils communiquent via dongle 2,4 GHz et n’ont pas besoin de stations externes.
3. Peuvent-ils être occultés ? Non, les IMU mesurent la rotation interne et ne sont pas sensibles aux occlusions optiques.
4. Quelle autonomie ? Annoncée supérieure à 24 heures avec batterie de ~100 mAh selon l’utilisation.
5. Sont-ils compatibles Quest ? Oui, avec des solutions de pont ou via SteamVR/Shadow pour certains usages.
6. Combien de trackers par dongle ? Jusqu’à 10 trackers avec un seul dongle inclus.
7. Peuvent-ils être mis à jour ? Oui, prise en charge OTA du firmware.
8. Dois-je être développeur pour les utiliser ? Non, SlimeVR Server propose une installation guidée, mais l’open source permet aux bricoleurs d’aller plus loin.

L’avenir de SlimeVR : une plateforme ouverte

SlimeVR ne se limite pas au suivi corps. Avec l’ajout d’autres produit comme le finger tracking, le projet devient une plateforme de motion capture complète, ouverte aux contributions.

Des gants open-source sont déjà en discussion, et l’intégration avec des dispositifs comme le Frame de Valve est prévue.